Le chemin de l’acceptation.

Le chemin de l’acceptation est comme un parcours initiatique, un cheminement vers soi.

Sur ma route, des obstacles, des étapes, des prises de conscience au rythme de mes pas.

Le chemin connaîtra-t’il une fin ? Y-aura-t’il une destination finale ? Et si oui, laquelle ? Je ne sais pas.

Mais-ce là l’important ? La destination compte-t’elle plus, ou autant, que le chemin en lui-même ?

Aujourd’hui, je suis à l’arrêt. Je prends le temps de regarder en arrière avant de me remettre en marche. Je regarde la route parcourue : l’annonce il y a 13 ans de la maladie de Crohn, la mise en route d’un traitement durant deux ans, puis la rémission pendant presque 10 ans suivie du réveil de la maladie en Avril 2024. A nouveau, la mise en route d’un traitement pour soulager les symptômes. Un chemin parcouru de hauts et de bas, m’adaptant tant bien que mal à cette partie de moi malade. Sans réellement vouloir la prendre en considération, sans vouloir la reconnaître ni l’accepter.

Des journées passées à avoir mal au ventre et à me dire  » C’est normal d’avoir mal, ne t’écoute pas, passe au-delà ».

Et un rendez-vous mardi dernier : « Vous êtes malade. Vos intestins sont malades. Ce n’est pas normal d’avoir autant mal. Le traitement actuel ne fonctionne pas, il faut passer à un traitement plus lourd avec des effets secondaires : baisse de l’immunité, fatigue, saute d’humeurs. Il va falloir réaliser des examens préalables avant la mise en route du traitement. Puis ce sera une injection tous les 15 jours de ce traitement immunodépresseur par biothérapie. Pour plusieurs années ».

Je ressors du rendez-vous un peu sous le choc. Et je n’accepte pas encore le diagnostic, je ne reconnais pas être malade. Et ce nouveau traitement, ses potentiels impacts sur mon quotidien m’effraient un peu. La fatigue, je connais déjà. Mais d’être plus fatiguée m’inquiète. De devoir faire attention pour ne pas attraper de virus me préoccupe. 

Je suis à l’arrêt. Le temps d’intégrer ces nouvelles données. Le temps de digérer. Et surtout, le temps de reconnaître et d’accepter que je suis malade.

Ça fait beaucoup en peu de temps, merde à la fin ! 

La dépression il y a un an, un mieux-être pendant quelques mois. Et de nouveau, un obstacle à franchir. 

Alors j’accepte de prendre le temps de me mettre en pause avant de regarder devant moi, avant de continuer à avancer sur mon chemin de vie. Cette étape, je ne sais pas quand elle prendra fin. Après tout, rien ne presse, non ?

Il est temps d’écouter et d’entendre ce que mon corps a à me dire. Mais c’est difficile. Être dans le déni peut parfois être plus facile. Pour un temps du moins. La preuve, la maladie vient se rappeler à moi.

C’est quoi une vie finalement ? Pourquoi certaines personnes développent-elles telle ou telle pathologie ? Pourquoi celle-ci et pas une autre ? Que viennent nous dire notre corps et notre âme à travers ces symptômes ? 

Voilà où j’en suis aujourd’hui.

Plus de questions que de réponses. Mais c’est cela le chemin de l’acceptation. J’espère trouver les réponses. M’apporter ce qu’il faut pour me remettre en marche. 

Peu importe la destination finalement, c’est le chemin qui compte, ce que j’entreprends pour prendre soin de moi, à mon rythme. 

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Agnès Écrit par :

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