Fin d’une journée. Fin d’un moment. Fin d’une histoire. Fin d’une amitié. Fin d’un voyage. Fin d’une aventure. Fin du chemin. Fin d’une vie. Fin de la vie. Fin de ma vie.
Aujourd’hui, la fin de toute chose est venue se rappeler à moi. Après un week-end très agréable dans les Vosges, le retour à la réalité a été quelque peu soudain et brutal. Ma condition d’être humain, notre condition à tous, est venue me frapper. Et depuis, je ne suis pas bien. Je transporte cette angoisse de la maladie, de la mort avec moi.
La fin et la mort sont en nous. Nous les transportons et les emmenons partout avec nous. Elles sont présentes depuis notre premier cri, et viendront prendre notre dernier souffle. Elles sont le terme et la condition de notre existence.
Intellectuellement nous avons conscience de cela. Mais émotionnellement, cette notion est beaucoup plus dure à appréhender et à accepter.
Quand cela arrivera-t-il ? A quel âge ? Dans quelles conditions ? De quelle manière ?
La vie est cycles. Début et fin se côtoient en permanence. Pour une personne une histoire d’amour débute alors que pour une autre, elle s’achève. Un homme enterre sa mère alors qu’une jeune femme donne naissance à son premier enfant. Un maître accompagne son chien dans ses derniers moments alors qu’une famille accueille un chiot.
La vie contient tout et son contraire. La vie contient la naissance et la mort. La vie implique que tout, un jour, se terminera. Il en est ainsi depuis le début. Il en sera ainsi jusqu’au terme.
Aujourd’hui, cela me fait peur. Aujourd’hui, cela m’a rattrapé. Aujourd’hui, je me sens démunie et désemparée devant cette réalité.
Et pourtant, là dessus, je n’ai aucune prise. Aucun moyen d’y échapper. Je peux toujours tenter de la semer, mais la mort saura me retrouver quand le moment, mon moment, de partir sera arrivé.
La fin emportera avec elle mon sourire, mes souvenirs, mes rires. D’un coup, je ne serai plus. Seulement dans le coeur et les souvenirs de ceux que je laisserai.
Pour terminer ce post, je citerai un grand sage, Gandalf : » (…) Tout ce que nous devons décider, c’est que faire du temps qui nous est imparti ».
Nul besoin d’en rajouter, je crois.
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