La vie pour apprendre.

La vie pour apprendre. Et apprendre de la vie.

Au fur et à mesure des rencontres que je fais et des échanges avec les personnes rencontrées, je me rends compte que chacune, chacun, d’entre nous est venu(e) au monde avec un trauma ou a vécu un trauma, voire plusieurs.

Et que la vie est là pour cheminer sur cette, ou ces blessure(s).

Comme si la finalité de la vie était d’apprendre de cette blessure, d’apprendre à la comprendre, d’apprendre à nous connaître réellement au travers de cette épreuve.

Dans mon entourage proche, je ne connais personne qui n’a pas été meurtri, cabossé, abîmé par la vie. Tout un chacun porte en lui les sillons laissés par un évènement douloureux, accompagné par d’autres qui sont venus se superposer, se greffer, au fur et à mesure du temps.

Comme si la finalité de la vie était de venir regarder, ressentir et reconnaître cette blessure originelle. Celle qui a laissé son empreinte au creux de notre être, au sein de notre âme. Celle qui a répandu douleurs, chagrin, peine, et noirceur. Celle qui est venue définir le sens de notre existence. Celle que nous avons à dépasser et surmonter pour continuer de vivre. Et pourquoi pas, essayer de s’en relever pour enfin pouvoir regarder le monde debout, de toute notre hauteur et résilience.

La vie pour apprendre. La vie pour ressentir. La vie pour comprendre. Pour se comprendre.

 Parfois au gré d’un évènement venu raviver cette blessure, où tout notre mal être, notre mal de vivre, trouve racines. Parfois au gré d’une rencontre, ou au cours d’un cauchemar ou bien d’un rêve.

Parfois encore au gré d’une rencontre, d’un échange ou d’un accompagnement avec un thérapeute.

Quoiqu’il en soit, cette blessure demande de l’attention de notre part, de l’amour. Pour essayer de venir l’apaiser, et pourquoi pas, la guérir.

La vie pour apprendre. Apprendre à tomber. Apprendre à se relever. Apprendre à se connaître. Apprendre à s’aimer.

Et, quand le jour viendra, apprendre à partir en paix avec soi-même et avec la vie.