Qu’attendons-nous pour agir ? Les arbres sont déjà oranges ou jaunes, l’herbe est jaune, la pluie est quasi inexistante depuis plus d’un mois déjà…notre monde se transforme, là sous nos yeux. Et nous regardons, constatons « Le monde n’est plus comme avant » et pour autant…nous sommes spectateurs et non acteurs.
Colère, amertume, dégoût, angoisse, voilà les sentiments qui m’habitent de plus en plus et qui chaque jour, à mesure que la nature souffre de plus en plus, grandissent en moi.
Coupe du monde de foot, JO 2024, vacances, prix de l’essence, pouvoir d’achat, inflation…voilà dans quoi nous vivons et quelles sont nos préoccupations. A quoi bon, si on n’a plus de planète ? A quoi bon continuer dans ce modèle qui ne peut plus, et ne doit, plus exister ? Jusqu’où va-t’on aller ? Jusqu’où allons-nous exploiter, piller et saccager la Terre ? Quand tirerons-nous le signal d’alarme ? Quand est-ce que la planète sera l’enjeu prioritaire ? Le seul qui doit être, à mon sens ?
Du matin au soir je tourne en boucle sur ce qui est en train de s’opérer, à réfléchir à des solutions à mon niveau. Quand j’évoque ce sujet avec mes proches ou des personnes moins proches, j’entends sans cesse les mêmes réponses, qui n’apportent aucune solution mais qui permettent au contraire à chacun de se décharger de toute culpabilité ou initiative, de botter en touche. Car personne n’est prêt. Pas même moi. On met ça de côté, en espérant très fort que notre vie et notre confort quotidiens ne vont pas être impactés, que rien ne va changer. On fait l’autruche. C’est tellement…humain !
« A quoi ça sert de faire des efforts à notre niveau, nous on pollue pas par rapport aux industriels ? Pourquoi changer puisque de toute façon les grands groupes continuent de fonctionner pareil ? C’est pas nous le problème, ce sont les politiques qui font rien… » Et si justement il nous appartenait de prendre les choses en main ? De ne pas rejeter la faute sur l’autre, sur nos instances politiques, sur ces industriels, ceux qui continuent de nourrir un système économique plutôt qu’un système écologique, solidaire et responsable ? Pourquoi ne prenons-nous pas nos responsabilités en tant que citoyens de cette planète ?
Mesurons notre rôle dans ce qu’il se passe, acceptons que nous y contribuons nous aussi, sans se voiler la face. Et commençons par changer petit à petit nos habitudes de vie et de consommation. A notre échelle. Agissons. Devenons acteurs. Donnons l’exemple. Sortons de cette inertie fataliste.Celle qui est en train de tuer notre habitat si rare, si précieux.
Pour notre part, nous n’achetons plus ni viande ni poisson. Nous en consommons occasionnellement, à l’extérieur de chez nous. Nous achetons fruits et légumes de saison et français, commençons à prendre l’habitude d’aller au marché. Nous faisons très attention à l’eau : une lessive ou deux par semaine, ne plus tirer la chasse d’eau après chaque pipi, douches courtes et une fois par jour. Nous utilisons depuis plusieurs temps du savon pour nous laver. Des produits bio pour notre hygiène et l’entretien de la maison. Je fais notre poudre de lave-vaisselle, notre lessive, notre savon liquide, notre liquide vaisselle depuis plusieurs années déjà à base de produits naturels qui polluent moins et demandent moins de traitement pour les eaux usées, et aussi, pour limiter les emballages plastiques. Nous éteignons systématiquement les appareils électriques et les multi-prises. Nous réduisons fortement nos achats vestimentaires, nous tournons avec ce que nous avons.
Mon prochain objectif ? acheter une yaourtière. Et commencer à me renseigner sur un autre mode de vie, petit à petit. Et me laisser le temps de me renseigner, de réfléchir et de mettre en place d’autres habitudes de consommation. Eviter au maximum d’alimenter notre monde consumériste, essayer de réduire encore plus nos déchets.
Et apprécier, plus que jamais la nature qui nous entoure. Et la remercier, l’admirer, la respecter.
L’espèce humaine doit reconnaître sa responsabilité dans le changement qui s’opère. Et décider, aujourd’hui, pas demain, de changer une chose après l’autre. Le choc va être brutal. On agira quand ce sera trop tard. J’ai envie de crier, de pleurer !
Réveillons-nous ! Un autre chemin est possible, il suffit de décider de l’emprunter !
« Notre sort est indissociable de celui de l’environnement. Arrêtons de nous croire au-dessus ou en dehors. » Pierre Rahbi.
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